Les coups de cœur
Trois personnalités ont été invitées à sélectionner leur coup de cœur parmi les soixante-six idées proposées à la consultation participative « Mon idée pour le français à l'UdeM ». Il s'agit de M. Clément Duhaime, président du conseil d'administration du Centre de la francophonie des Amériques, de M. Claude Pinault, sous-ministre associé responsable de l'application de la politique linguistique au ministère de la Culture et des Communications, et de Mme Ginette Viens, première directrice programmation, nouvelles, actualités et déploiement à Radio-Canada.
Une quatrième idée a été choisie par la communauté, qui a été invitée à voter, du 28 janvier au 13 mars 2019, pour son coup de cœur.
Le coup de cœur de M. Clément Duhaime : « Réaliser de courtes vidéos »
« Mon idée pour le français à l'Université de Montréal est de proposer aux étudiants de faire de courtes vidéos avec leurs cellulaires pour présenter brièvement leur relation personnelle à la langue française de façon originale, drôle, enrichissante, avec un degré d'élaboration divers [style clip, (par exemple).] On ferait un concours pour choisir les 3 meilleures selon le vote public, afin de nommer 3 ambassadeurs de la langue française à l'Université de Montréal. [Ils] auront des prix pour leurs présentations vidéo et accepteront de participer à des activités de promotion de la langue française. »
Rosa Barrera Rodriguez (UdeM), La Havane, Cuba et Montréal, Canada
Le coup de cœur de M. Claude Pinault : « Diffuser des capsules d'expressions idiomatiques préparées par des étudiants étrangers »
« Ce que je préfère dans l'apprentissage d'une langue étrangère est de connaître et d'arriver à utiliser certaines expressions idiomatiques, qui sont souvent le reflet d'une culture. Elles peuvent être parfois difficiles à comprendre et à maîtriser, mais lorsqu'on les utilise, ça amène une grande satisfaction, car on se sent comme les " locaux "!
Des étudiants étrangers sur le campus, par exemple en programme d'échanges, pourraient nous expliquer la signification d'une expression idiomatique apprise au Québec. L'étudiant pourrait fournir sa définition de cette expression, selon sa compréhension, nous faire part de l'anecdote au cours de laquelle il l'a apprise et possiblement nous donner une traduction équivalente dans sa langue d'origine, si elle existe. Cela fonctionne aussi pour les francophones d'autres pays, qui pourront nous faire connaître des expressions équivalentes dans leur pays d'origine.
Autre possibilité : faire un vox pop auprès d'étudiants étrangers sur le campus, leur fournir une liste d'expressions idiomatiques avec des définitions sous forme de choix de réponses auxquels ils doivent répondre. Nous pourrions divulguer les résultats grâce à des capsules ou de courtes entrevues filmées. »
Marie-Claude Payette (UdeM), Montréal, Canada
Le coup de cœur de Mme Ginette Viens : « Proposer aux étudiants le mot et la phrase de la semaine »
« Prendre un mot méconnu mais utile et qui pourrait être d’usage courant, néologisme ou non. L’afficher avec sa définition sur les écrans d’information. Proposer aux étudiants et étudiantes de l’employer dans une courte phrase et de faire parvenir cette phrase dans la semaine au BVLFF. La semaine suivante, une phrase choisie ou tirée au sort parmi celles qui auront été reçues sera affichée, ainsi que le mot suivant, et ainsi de suite. La personne qui aura fait parvenir la phrase sélectionnée recevra un prix modeste. Exemples de mots de la semaine : divulgâcher, infox, écomatériau, rançongiciel »
Noëlle Guilloton, Montréal, Canada
Le coup de cœur de la communauté : « Présenter l'UdeM comme vecteur de la langue française »
Marie-Hélène Girard, Montréal, Canada