Les idées
Les idées sont présentées dans l'ordre chronologique inversé de réception.
1. « Réaliser de courtes vidéos »
« Mon idée pour le français à l'Université de Montréal est de proposer aux étudiants de faire de courtes vidéos avec leurs cellulaires pour présenter brièvement leur relation personnelle à la langue française de façon originale, drôle, enrichissante, avec un degré d'élaboration divers [style clip, (par exemple).] On ferait un concours pour choisir les 3 meilleures selon le vote public, afin de nommer 3 ambassadeurs de la langue française à l'Université de Montréal. [Ils] auront des prix pour leurs présentations vidéo et accepteront de participer à des activités de promotion de la langue française. »
Rosa Barrera Rodriguez (UdeM), La Havane, Cuba et Montréal, Canada
2. « Utiliser davantage les publications en français »
Lydie Belporo (UdeM), Montréal, Canada
3. « Organiser des cours de tango en français »
« Je propose d'organiser des cours de tango en français pour s'approprier une danse et des mouvements à deux. Le corps, la gestuelle, le regard, la parole, tout sert à communiquer.
Respirer, marcher, avancer, reculer, dégager, glisser, assembler, tourner, sauter, courir, tendre, détendre, les actions se succèdent...
Ce serait un très grand plaisir de communiquer en français et d'essayer quelques pas de tango! »
Susana N. Barbich, Buenos Aires, Argentine
4. « Mettre à disposition une machine distributrice d'idées »
« Mettre à disposition une machine qui distribuerait sur papier (comme celui d'un reçu de caisse) :
- le mot du jour
- la blague du jour
- la balade du jour
- l'histoire du jour
- le plat du jour
- le dessert du jour
- le livre du jour
- le film du jour
- la toune du jour
- l'anecdote du jour
- la nouvelle du jour
- le spectacle du jour
La liste peut être longue... et le lieu (un peu comme la machine à café) favoriserait la rencontre et le dialogue de façon ludique. Cette idée peut sans doute être exploitée autrement, en développant par exemple une application qui permettrait de recevoir ces idées ou suggestions sur son téléphone cellulaire. »
Corinne Dumont, Montréal, Canada
5. « Démocratiser l'accès aux publications grâce à la traduction »
Dominique Bohbot (UdeM), Montréal, Canada
6. « Diffuser des coutumes et traditions de pays francophones sur les médias de l'UdeM »
« De nombreux pays et États multilingues ont le français comme langue officielle ou administrative (non officielle mais utilisée couramment). La communauté de l'UdeM compte beaucoup de personnel et d'étudiants étrangers provenant de pays francophones. Je pense qu'il pourrait être intéressant de mettre en avant les coutumes et traditions de ces pays/États [par la diffusion], chaque jour, d'une coutume d'un pays différent. On pourrait les diffuser sur les écrans répartis dans les différents campus de l'UdeM, en insérer dans UdeM Nouvelles, mais aussi sur la page Facebook de l'Université. Ainsi, cela permettrait à la fois de mettre en avant la langue française et d'ouvrir nos horizons sur les différentes cultures et coutumes des pays francophones. »
Mathilde Desoutter (UdeM), Montréal, Canada
7. « Créer une communauté locale inspirante pour la Francophonie »
« Lancer un appel à tous et créer un réseau d’étudiants et d’employés qui ont à cœur la langue française. Ensemble, proposer et organiser diverses activités qui mettent en valeur la force d’expression du français: concours d’écriture, soirée slam, cours d’expression orale en différents contextes, club de lecture en ligne, etc.
Faire vivre le français sous toutes ses facettes – une langue créative, inclusive et évolutive [–], tout au long de l’année. À terme, faire bénéficier d’autres établissements universitaires à l’international, en leur partageant nos bons coups et en les invitant à se doter d’une telle organisation portée par la communauté. [Pour un modèle de référence, voir] les Éco-leaders et le développement durable. »
Annie Gaudreau (UdeM), Montréal, Canada
8. « Diffuser des capsules d'expressions idiomatiques préparées par des étudiants étrangers »
« Ce que je préfère dans l'apprentissage d'une langue étrangère est de connaître et d'arriver à utiliser certaines expressions idiomatiques, qui sont souvent le reflet d'une culture. Elles peuvent être parfois difficiles à comprendre et à maîtriser, mais lorsqu'on les utilise, ça amène une grande satisfaction, car on se sent comme les " locaux "!
Des étudiants étrangers sur le campus, par exemple en programme d'échanges, pourraient nous expliquer la signification d'une expression idiomatique apprise au Québec. L'étudiant pourrait fournir sa définition de cette expression, selon sa compréhension, nous faire part de l'anecdote au cours de laquelle il l'a apprise et possiblement nous donner une traduction équivalente dans sa langue d'origine, si elle existe. Cela fonctionne aussi pour les francophones d'autres pays, qui pourront nous faire connaître des expressions équivalentes dans leur pays d'origine.
Autre possibilité : faire un vox pop auprès d'étudiants étrangers sur le campus, leur fournir une liste d'expressions idiomatiques avec des définitions sous forme de choix de réponses auxquels ils doivent répondre. Nous pourrions divulguer les résultats grâce à des capsules ou de courtes entrevues filmées. »
Marie-Claude Payette (UdeM), Montréal, Canada
9. « Échanger avec un correspondant »
Dhara Patel (UdeM), Piscataway, États-Unis et Montréal, Canada
10. « Écrire sur son premier jour à l'UdeM pour le partager avec d'autres »
« On se rappelle tous notre premier jour ici, à l'UdeM. Il y avait des trucs drôles, on s'est perdu peut-être une ou deux fois, et c'était amusant de rencontrer de nouvelles personnes.
Chacun a sa propre histoire, moi aussi, j'ai la mienne, et j'aimerais bien que la communauté étudiante partage une chronique sur [le premier jour à l'UdeM]. De la nostalgie et de beaux souvenirs seront présents dans nos récits, qu'on va présenter à tout le monde sur un petit blogue. N'hésitez pas à [y aller] et à vous rappeler de beaux moments de votre rentrée.
Et pour récompenser les efforts, un prix sera donné au meilleur récit. :)
Amusez-vous bien et n'hésitez pas à vous exprimer. »
Zakaria Bouchlih (UdeM), Montréal, Canada
11. « Diffuser sur certains médias les nouveautés linguistiques »
« Mon idée pour le français à l'UdeM est de diffuser sur différents médias (le site de l'UdeM, certains journaux, CISM, les écrans dans les stations de métro, etc.) des capsules d'information à propos des nouveautés en linguistique afin [qu'on se tienne] à l'affût des nouvelles règles en français. »
Philippe-Olivier Rancourt (UdeM), Montréal, Canada
12. « Rendre possible l'utilisation du logiciel Antidote lors des examens »
« Le français est une langue [qu'on] travaille tout au long de la vie. Sa compréhension et son expression se bonifient comme le bon vin. Ses nuances et ses saveurs ont besoin des bonnes conditions pour atteindre le bouquet souhaité.
Dans une perspective d'amélioration continue des compétences en français, nous proposons que le logiciel Antidote puisse être utilisé en examen par tous les étudiants de l'Université. Il favorise une meilleure expression du français écrit. Ses suggestions de correction suscitent un questionnement sur le sens que l'on donne à notre texte.
Une mesure d'apprentissage universelle en faveur de la démocratisation du français. »
Étienne Jeannotte (UdeM), Montréal, Canada
13. « Partager nos cultures en français »
Rosa Hosseini Khorami (UdeM), Esfahan, Iran et Montréal, Canada
14. « S'engager activement dans la valorisation du français »
« Une université de langue française, fière de sa langue.
J'aimerais que nos porte-paroles reçoivent quelques ateliers afin de les aider à mieux s'exprimer en français. Je suis toujours très fière d'entendre certains de nos officiers parler au nom de l'Université et découragée de ceux et celles qui enchaînent les erreurs. Permettez-moi de réunir les exemples les plus fréquents : *adresser la faiblesse des dossiers académiques, *supporter les étudiants à appliquer aux grades supérieurs afin qu'ils puissent faire une différence plus tard, *lever des fonds…
J'appuie l'idée de capsules linguistiques s'intéressant à la fois au mot rare et à l'erreur fréquente. Le défi est d'intéresser ceux et celles qui ne font pas de l'étude ou de l'usage de notre langue une profession. J'aimerais que la FAÉCUM et les associations étudiantes s'impliquent toutes dans le processus et proposent une activité par année et par association. Chaque activité correspond[rait] à un défi particulier pour l'association. Ces activités seraient colligées dans un journal accessible à tous sur les réseaux sociaux. Pour certains, ce ser[ait] un concours oratoire, pour d'autres une soirée d'improvisation avec des défis langagiers particuliers, ou encore une journée scientifique avec un prix coup de cœur pour la qualité de la langue d'une affiche, etc. Il faut pouvoir ajuster le défi aux besoins quotidiens de nos étudiants pour que celui-ci soit intéressant. La même démarche peut être faite avec le personnel. »
Isabelle Duchesnay (UdeM), Montréal, Canada
15. « Former une ligue interdépartementale d'improvisation »
« Non seulement l'impro est une discipline artistique des plus distinctives de la scène québécoise, mais elle révèle la langue dans toute sa beauté, ses variétés, son émotivité, sa créativité, son sens, sa puissance.
Les écoles et les services pourraient peut-être également être représentés! Des séances pourraient être adaptées pour rejoindre les participants de langue seconde! Y aurait-il des liens possibles à établir avec d’autres projets institutionnels? La semaine de la Francophonie, le concours d’éloquence, pour ne nommer que ceux-là…
Cela rallierait tous les membres de la communauté universitaire autour de la langue commune de manière ludique et déliée! »
Charles Durocher, Montréal, Canada
16. « Afficher une expression québécoise par jour »
« Mon idée pour le français à l'UdeM, c'est d'[afficher] chaque jour sur les écrans une phrase ou une expression québécoise, [laquelle] exprime l'état du climat, [par exemple]. »
Estefania Martinez (UdeM), Montréal, Canada
17. « Distribuer des verres encourageant à parler en français »
« Nous pourrions imprimer une phrase ou un slogan sur des verres, [par exemple] la phrase "Apprenez le français avec moi!" ou "Parlez le français avec moi!". »
Gang Wang (UdeM), Montréal, Canada
18. « Réfléchir à l'enseignement de la langue avec mes collègues didacticiens de l'UdeM »
19. « Expliquer les origines des expressions françaises »
« Il s'agit tout simplement de proposer une nouvelle lecture des expressions françaises, de remonter le temps pour connaître la signification, l'histoire et l'origine ou l'étymologie des expressions françaises plus ou moins courantes ou populaires, comme "broyer du noir", "monter sur ses grands chevaux", "décrocher la lune", "un vent à décorner les bœufs". »
Myriam Farhoud, Paris, France
20. « Organiser des soirées d'improvisation »
« [On pourrait] organiser des soirées d'improvisation ou de théâtre où les gens peuvent s'exercer à parler en français. Avec des improvisations, des personnes peuvent apprendre le français et le parler plus aisément. Également, la structure du théâtre peut aider à la lecture et à [l'acquisition] du vocabulaire. »
Gabriela Bernal (UdeM), Ottawa, Canada
21. « Proposer des capsules de langue »
« [On devrait] proposer des capsules de langue, par exemple : "Comment dit-on telle expression dans tel pays francophone?". »
Ada Gioia (UdeM), Montréal, Canada
22. « Animer les racines du pays natal »
23. « Se balader à Montréal en plein air et... en français »
« [On pourrait] proposer des balades urbaines en français pour découvrir la ville de Montréal : les monuments, les bâtiments et les personnages historiques, les parcs.
Je pense que c'est un bon moyen d'apprendre le français dans un cadre plus détendu, d'apprendre des choses sur la ville et le travail des chercheurs de l'Université. »
Magdalena García (UdeM), Santiago, Chili et Montréal, Canada
24. « Rencontrer un ange gardien »
« Pour que cette idée fonctionne bien, on a besoin de bénévoles québécois, des étudiants en deuxième et troisième année [du baccalauréat]. Les bénévoles aident les nouveaux étudiants étrangers à bien s'intégrer dans la communauté universitaire et montréalaise. Ensemble, ils peuvent aller au cinéma, aux festivals, au pub, tout cela en parlant français. Il ou elle peut aussi aider l'étudiant dans son programme académique (choisir les cours, [étudier], etc.). Le bénévole incarne un ange gardien qui peut devenir un ami pour la vie. Il y a mille possibilités. »
Roshan Elizabeth Rajan (UdeM), Montréal, Canada
25. « Afficher des plaques d'extraits ou de citations »
« Dans ma ville natale, Trois-Rivières, plusieurs bâtiments du centre-ville sont ornés d’une plaque sur laquelle est inscrit un passage rédigé par divers auteurs de poésie. Ce concept pourrait être adapté pour l’UdeM : organisation d’un concours de haïkus dans la communauté? Citations de romans québécois célèbres? Ces quelques idées lancées au hasard mériteraient peut-être d’être explorées davantage.
Merci pour cette initiative. Bonne journée! »
Marie-Pier Carpentier (UdeM), Montréal, Canada
26. « Favoriser le partage et la collaboration entre universités francophones »
« [Prenons en considération] le nombre d'établissements universitaires francophones (voir l'AUF!) et le pouvoir des technologies de l'information et de la communication...
Mon idée pour le français, c'est d'inscrire cette langue dans un contexte de partage et de collaboration entre les universités de la Francophonie. [L'UdeM] pourrait offrir certains de ses cours ou séminaires en ligne, et ce, dans divers domaines, pour en faire profiter les francophiles.
Cela contribuerait à la vitalité [et à la valorisation] de la langue, en plus d'enrichir la culture dans le réseau francophone [...]. »
Coralie Robitaille (UdeM), Montréal, Canada
27. « Proposer des capsules linguistiques ludiques »
« [On pourrait] créer des affiches qui motivent les gens à interagir. Par exemple, on peut écrire une phrase avec un mot manquant et donner trois choix. Les choix sont des mots qui se ressemblent, comme éminent et imminent, ou bien des mots plus soutenus qu'on utilise plus rarement (ex. : myriade, éthéré, etc.). Les étudiants vont donc s'arrêter pour discuter, pour savoir qui va trouver le bon mot. Le même principe peut être appliqué à des expressions québécoises et à leur définition. […] »
Mélissa Boulianne A.-G. (UdeM), Montréal, Canada
28. « Présenter l'UdeM comme vecteur de la langue française »
Marie-Hélène Girard, Montréal, Canada
29. « Animer une émission de radio »
« Les apprenants [du français de niveau] intermédiaire ou avancé peuvent s'occuper d'une émission ou d'une chaîne de radio en français. Cela leur permettrait de [s'exercer à parler] la langue et d'être plus confiants. :) »
Menglin Lin (UdeM), Montréal, Canada
30. « Améliorer les écrits en prêchant par l'exemple »
« [Parce que nous travaillons en milieu universitaire], je considère que toutes les communications devraient être [écrites dans] un français impeccable. Je vois régulièrement nombre de plans de cours, de courriels et de documents divers qui comportent notamment des erreurs d’orthographe, de syntaxe, et des anglicismes, pour ne nommer que celles-ci, et c’est inacceptable. À mon avis, chaque Faculté devrait avoir une équipe de réviseurs linguistiques, laquelle serait chapeautée par le Bureau des communications ou par une autre entité de la sorte. Les équipes pourraient réviser tous les contenus transmis aux étudiants, à la communauté universitaire et au grand public, et elles pourraient également conseiller les employés de leur faculté en matière de français. »
Caroline Lafrenière (UdeM), Montréal, Canada
31. « Créer un lieu d’échanges sur la littérature de toute la Francophonie »
« J'imagine un espace à l’UdeM où l’on pourrait s’imprégner de la langue et de la culture des francophones du monde entier. Il s’agirait d’un lieu d’échanges. Un lieu où échanger des livres d’auteurs et d’auteures francophones, un lieu surtout où échanger sur ces livres : sur les thèmes abordés, les histoires racontées, les personnages imaginés, les lieux dépeints, la langue déployée, les mots choisis... Bref, on y découvrirait les cultures francophones mises en valeur et en mots. Ce carrefour animé pourrait proposer des activités variées : rencontres d’auteures et d’auteurs, cercles de lecture, ateliers d’écriture, ateliers sur les dictionnaires et autres ouvrages de référence... Les francophones, les francophiles et les allophones avides de s’intégrer à notre communauté linguistique pourraient y faire des rencontres, des découvertes et des apprentissages réels et durables. Voilà l’une de mes idées pour le français. »
Karine Pouliot (UdeM), Montréal, Canada
32. « Souligner la diversité du français »
33. « Demander aux étudiants de créer une campagne publicitaire sur le marché francophone »
« [...] L'idée est de demander aux étudiants du cours Éléments de publicité de créer une campagne qui démontre que des études à l'Université de Montréal peuvent donner accès à un emploi dans l'un ou l'autre des 106 pays ou territoires où on parle français, [langue] que l'on retrouve sur les 5 continents : un marché de 300 millions de personnes en 2018. »
Richard Leclerc (UdeM), Sutton, Canada
34. « Créer un cercle littéraire »
« On n’a pas que des ouvrages de référence à lire! On peut se plonger dans une lecture que l’on choisit pour le pur plaisir. Je propose d’organiser une rencontre "des amis littéraires" une fois par trimestre pour :
- s’échanger des commentaires sur une œuvre littéraire des auteurs d’ici et d’ailleurs
ou
- composer un court texte à partir des mots suggérés
ou
- écouter une chanson française et en transcrire les paroles (pour les étudiants non francophones). C’est une bonne occasion d’observer le rapport entre l’oral et l’écrit et aussi une façon de vivre la culture française à l’Université de Montréal. »
Thi Thuy Tran (UdeM), Saint-Bruno, Canada
35. « Présenter des capsules linguistiques sur UdeMTélé »
« Sur UdeMTélé, [on pourrait] présenter une capsule linguistique hebdomadaire ou mensuelle de type : Ne dites pas ceci, mais plutôt cela. Ex. : on ne dit pas un frais de scolarité, mais des frais de scolarité, car ce mot s'écrit toujours au pluriel (comme funérailles, semailles, etc.). En mettant l'accent sur les erreurs courantes lues dans les documents universitaires (pédagogiques ou administratifs) ou entendues au sein de la communauté universitaire, on permet à un grand nombre d'employés et d'étudiants de s'améliorer en français au fil du temps.
Une autre idée dans le même esprit : une infolettre envoyée aux employés. »
Francine Blanchard (UdeM), Montréal, Canada
36. « Pratiquer le troc de livres »
Yvens Rumbold, Lansing, États-Unis
37. « Faire de l'UdeM une précurseure d'une ortografe logique »
« Depuis des années, il se brasse bien des idées pour rendre l'orthographe française plus accessible et moins inutilement complexe. Je propose donc que l'UdeM lance un projet pilote d'usage d'une orthographe plus systématique et plus logique. Cela pourrait être fait par les étudiantes et les étudiants de linguistique ou par tout autre groupe d'étudiants intéressé par cette question. […]
Ce projet pilote permettrait d'évaluer la cohérence de [propositions comme celles du groupe international ÉROFA], la facilité d'écrire le français en suivant cette nouvelle norme et ses incidences sur la lisibilité des textes. Selon moi, il y va de la vivacité et de la pérennité de la langue française à travers le monde et à travers le temps. On se rappellera que les universités ont été les premières à adopter les rectifications orthographiques de 1990; cela a abouti à leur usage dans toutes les écoles francophones au cours des années 2016 et 2017. […] »
Alain Vézina, Montréal, Canada
38. « Créer un forum interactif »
« [On pourrait créer] au sein de l'Université un petit forum interactif avec des affichettes proposant des devinettes soit sur les différentes variétés du français dans le monde, soit sur certaines difficultés ou aberrations de l'orthographe, ou sur certaines particularités de la prononciation, soit sur l'histoire du français en proposant par exemple à la fin de chaque mois (ou de chaque trimestre, ou à la fin de l'année) une présentation des meilleures réponses au cours d'une soirée festive, avec récompenses (en invitant aussi des gens de l'extérieur de l'Université si cela se produit seulement à la fin de l'année). »
Henriette Walter, Paris, France
39. « Mettre de l'avant les ressources linguistiques et les développer »
« Il existe à l'UdeM différentes ressources linguistiques – jumelage, tutorat, ateliers, etc. –, mais selon mon expérience, celles-ci sont méconnues, surtout par les étudiants des cycles supérieurs. Ces ressources gagneraient à être mises de l'avant sur les campus, à être indiquées sur les plans de cours, à être recommandées par les enseignants et les TGDE, entre autres. J'en profite pour souligner qu'il serait intéressant de trouver une façon de sensibiliser les enseignants à la réalité des étudiants dont le français n'est pas la langue maternelle; les critères d'évaluation n'ont pas à être changés, mais parfois du temps supplémentaire pour réviser serait vraiment bénéfique.
Par ailleurs, je suggère que l'UdeM se dote d'un service d'aide en français express. Par exemple, de 11 h 30 à 13 h, des moniteurs seraient disponibles pour aider gratuitement les élèves ayant des questions portant sur la langue et la rédaction. »
Alan Dąbrowski, Montréal, Canada
40. « Proposer des chroniques de langue »
41. « Installer des distributeurs d'histoires courtes »
« Des distributeurs d’histoires courtes pourraient être installés dans les différents pavillons de l’Université de Montréal, par exemple près des zones d’attente. Ressemblant à des distributeurs de billets, ils permettraient de choisir entre des histoires de 1, 3 ou 5 minutes de lecture. Le contenu pourrait être créé lors de concours d’histoires courtes ou d’appels à contribution, par exemple, et pourrait prendre la forme de nouvelles ou de poèmes. Ce serait un bon moyen pour les étudiants de trouver des lecteurs pour leurs créations littéraires, et pour les lecteurs de se divertir avec un contenu original! »
Julia Bource (UdeM), Montréal, Canada
42. « Mettre en place une variété d'activités ludiques »
« Afin de valoriser la langue française et la francophonie et d'encourager les jeunes (ou les moins jeunes) à utiliser le français, nous proposons une variété d'activités ludiques [...], [dont] :
- Brunch du français : activités ludiques (chansons, poèmes, jeux de rôles, débats, etc.) présentées par les étudiants et préparation de mets typiques de leur pays d'origine ou de la langue apprise, notamment le français;
- Page Facebook : publier des productions écrites et orales des étudiants pour les mettre en valeur et les motiver. De plus, et dans notre cas, cela peut être en relation, par exemple, avec le français au Liban comme les libanismes ou l'utilisation de la langue française par les Libanais. Dans le cas du Canada, d'autres thématiques peuvent être prises en considération;
- Cercle de lecture de livres français ou Lecture(s)-plaisir : petits groupes de lecteurs qui lisent des livres français, échangent des idées, partagent leurs impressions, etc. »
Nada Kfouri Khoury et Nadine Riachi Haddad, Beyrouth, Liban
43. « Offrir des midis-discussions en français »
« À l'occasion du repas du midi, nous nous procurons un lieu de rencontre pour discuter entre collègues (étudiants et employés) en français. Une personne (qui possède une bonne maitrise de la langue française) propose un sujet ou un thème afin de briser la glace et s'assure que tous puissent prendre la parole, à quelques occasions. C'est une excellente façon de joindre l'utile à l'agréable! »
Luc Nadeau (UdeM), Montréal, Canada
44. « Soutenir l'effort de création ou de traduction des articles scientifiques »
« Chaque année, le nombre de nouveaux mots scientifiques et techniques intégrés dans le dictionnaire français ne cesse d'augmenter. Pour aider la communauté francophone à absorber ces nouveaux mots et à les infuser dans le quotidien, mon idée pour le français est de soutenir l'effort de création ou de traduction des articles scientifiques de qualité sur Wikipédia, notamment des articles en version anglaise, allemande, espagnole et italienne. »
Marwan Ben, Montréal, Canada
45. « Découvrir le monde francophone »
Babushaer Verma, New Delhi, Inde
46. « Organiser un concours d'écriture et une compétition de jeux de société »
« Je propose d'organiser un concours où les candidats participent par des poèmes, des articles, de courts essais. Une première sélection serait partagée avec le public (étudiants et visiteurs) : lecture [des textes soumis] avec un panel. […] En parallèle, une compétition de jeux de société pourrait être organisée. L'objectif n'est pas de mettre l'accent uniquement sur la langue française, mais [de] chercher une catégorie de candidats et de visiteurs qui s'intéressent d'abord aux jeux de société et qui pourraient éventuellement participer aux panels susmentionnés. La durée de la compétition dépendrait de la logistique nécessaire et de la disponibilité des organisateurs. […] Bon courage! »
Rachid Tiroual, Montréal, Canada
47. « Partir à la découverte des gens de l'UdeM avec un balado »
« Mon idée pour le français à l’Université de Montréal serait de partir à la rencontre des étudiants et des employés, qu’ils soient Québécois ou non, francophones ou non, et qu’ils expliquent leur attachement à la langue française, qu’ils parlent de leur apprentissage du français, de la place du français dans leur pays d’origine s’ils viennent d’ailleurs, ou à la maison et dans la vie quotidienne s’ils viennent du Québec. Cela pourrait être diffusé à CISM ou disponible par un site comme SoundCloud. Il s’agit d’un genre de vox pop audio, en somme, où les personnes qui témoignent partageraient leur fierté de parler le français.
Cela permettrait de souligner la diversité de la langue française en fonction du pays d’origine et de mettre de l’avant la communauté francophone internationale. »
Marion Zanussi (UdeM), Montréal, Canada
48. « Lancer un concours du jeune écrivain francophone de l'UdeM »
« Un concours pour nos jeunes écrivains étudiants francophones serait une [bonne] méthode pour encourager les étudiants à écrire et à s'exprimer en français. [Le concours pourrait avoir] une périodicité trimestrielle peut-être, pour choisir le meilleur écrivain par cycle d'études. Une toute petite nouvelle de cinq pages minimum et de dix pages maximum suscitera l'intérêt de nos étudiants. Êtes-vous prêts? À vos claviers! »
Zakaria Bouchlih (UdeM), Montréal, Canada
49. « Proposer aux étudiants le mot et la phrase de la semaine »
« Prendre un mot méconnu mais utile et qui pourrait être d’usage courant, néologisme ou non. L’afficher avec sa définition sur les écrans d’information. Proposer aux étudiants et étudiantes de l’employer dans une courte phrase et de faire parvenir cette phrase dans la semaine au BVLFF. La semaine suivante, une phrase choisie ou tirée au sort parmi celles qui auront été reçues sera affichée, ainsi que le mot suivant, et ainsi de suite. La personne qui aura fait parvenir la phrase sélectionnée recevra un prix modeste. Exemples de mots de la semaine : divulgâcher, infox, écomatériau, rançongiciel »
Noëlle Guilloton, Montréal, Canada
50. « Réveiller les mots et les partager »
51. « Coller sur les murs des phrases sur la recherche en français »
« Une idée simple et éphémère pour le français à l’UdeM : coller des phrases (positives, bien sûr!) sur les murs de l’Université, avec des décalques[. Ces phrases porteraient] sur le monde de la recherche, les chercheurs de l’UdeM ou parfois d’ailleurs. Ce peut être aussi des phrases de chercheurs célèbres [...] [ou] de chercheurs de l'UdeM. Des phrases en français, bien sûr, pour encourager les nouveaux chercheurs et les nouveaux étudiants à effectuer leur recherche en français et à la diffuser en français.
Ces phrases pourraient être collées sur tout mur, [...] puis seraient enlevées et changées de place au gré du temps. Des phrases spécifiques [...] pourraient même être apposées sur les murs lors de grands colloques, conférences, etc. »
Catherine Toupin (UdeM), Montréal, Canada
52. « Organiser un vox pop »
« [Mon amie] Audrey et moi nous promènerions et irions à la conquête d'étudiant-e-s pour leur poser des questions [portant sur] le thème de la langue française. Nous le ferions à la manière d'un vox pop et nous filmerions le tout. Nous ferions plusieurs capsules vidéos que nous publierions lors de la Francofête. »
Noémie Lefebvre (UdeM), Montréal, Canada
53. « Publier un article en français, un atout pour la promotion »
« Dans les comités de promotion de professeurs œuvrant dans des disciplines où il est habituel de publier des articles en anglais, [il faudrait] accorder une valeur ajoutée au fait d’avoir publié, depuis la nomination ou la dernière promotion, un article en français dans une revue considérée par le comité comme l’une des meilleures en langue française dans la discipline concernée, sans égard à son facteur d’impact. »
Serge Quérin (UdeM), Laval, Canada
54. « Créer des soirées de jeu-questionnaire autour du français »
« Mon idée pour le français à l’Université de Montréal serait de créer des soirées de jeu-questionnaire [(quiz)] autour de la langue française pendant la Francofête. On voit que ces soirées sont de plus en plus populaires dans les bars, alors je me suis dit que joindre le plaisir à la langue française serait vraiment une bonne idée pour l’Université de Montréal. Cela pourrait se dérouler sur trois soirs, par exemple avec un thème différent chaque soir, comme l’orthographe, le vocabulaire et la grammaire. Quand on apprend tout en s’amusant, c’est plaisant et on apprend à mieux apprécier la langue française! On pourrait donner le nom de ''Franco-Quiz'' à ces soirées. »
Julien Lemay-Hardy, Montréal, Canada
55. « Offrir des cours de français gratuits aux étudiants étrangers »
« Afin de soutenir la pratique et l’utilisation de la langue française et de [valoriser les cultures s'y rattachant] non seulement à l’Université de Montréal, mais aussi au Québec, l’Université de Montréal se devrait d’offrir des cours de français gratuits ou à tarifs préférentiels à tous les étudiants étrangers qui y suivent des cours (au premier cycle et aux cycles supérieurs). Ainsi, non seulement l’Université de Montréal pourrait s’enorgueillir d’un soutien actif du français au Québec, mais elle faciliterait par ce fait même une meilleure intégration de ses étudiants étrangers durant leur parcours [et] dans leur vie active future. »
Xavier Mascle (UdeM), Montréal, Canada
56. « Créer une bibliothèque numérique UdeM — universités d'Afrique francophone »
57. « Soutenir la rédaction de manuels en français »
« Offr[ons]un soutien linguistique, logistique et financier à la rédaction, à la réédition ou à la traduction de manuels en français destinés à être utilisés comme ouvrages obligatoires au premier cycle. Un prix pourrait être décerné à l’auteur ou aux auteurs ou directeurs de rédaction du meilleur ouvrage paru, de l’avis d’un comité de sélection, à la suite d’un concours. »
Serge Quérin (UdeM), Laval, Canada
58. « Désigner une personne championne du français par unité »
« Lan[çons] un appel à candidatures auprès des enseignants de l’UdeM (professeurs et chargés de cours) afin d’identifier, dans le plus grand nombre possible de facultés ou de départements, un "champion" ou une "championne" du français. Cette personne pourrait collaborer avec le BVLFF afin de réaliser des projets dans son unité, par exemple une offre de soutien à la révision ou à la traduction en français de documents pédagogiques, comme cela se fait à la Faculté de médecine, ou encore la rédaction d’un lexique anglais-français commenté pour chacune des disciplines enseignées dans l’unité. »
Serge Quérin (UdeM), Laval, Canada
59. « Revenir à la dictée à la Mérimée ou à la Bernard Pivot »
« [L]es progrès des télécommunications n'ont pas été un frein à l'écrit, au contraire : textos, courriels, réseaux sociaux, c'est par écrit que nous communiquons le plus. La maîtrise de l'orthographe est donc un sujet d'actualité. [Je propose d']organiser des Journées dictées thématiques (JDT) […] avec appellation [thématique] : Ernest Cormier en référence à l'architecte de l'Université, ou encore, plus loin dans l'histoire, Mgr Ignace Bourget. […] L'emplacement serait l'amphithéâtre de l'Université. Les dictées seraient semestrielles. »
Souad Nahro (UdeM), Montréal, Canada
60. « Arborer un macaron »
« [J']ai vu quelqu'un porter un macaron qu'il avait reçu à un événement. Sur le macaron était écrit "Parlez-moi en français" pour encourager les gens à utiliser le français comme langue commune au lieu de l'anglais. On pourrait distribuer [un macaron "Parlez-moi en français"] aux étudiants qui apprennent le français. »
Annie Sabourin (UdeM), Montréal, Canada
61. « Découvrir la francophonie canadienne par la bande dessinée »
« Une bande dessinée [serait] créée par un(e) étudiant(e) de l’UdeM et un(e) étudiant(e) de la francophonie canadienne. Le personnage principal parcourt la francophonie canadienne et petit à petit, à travers des péripéties humoristiques, découvre qu'[elle] existe. Le texte pourrait approfondir les concepts de l’identité et de l’interculturalité. Également, on pourrait évoquer l’idée qu’il faut parfois partir pour mieux revenir chez soi et reconnaître la valeur de sa propre culture. »
Carole Freynet-Gagné, Winnipeg, Canada
62. « Offrir une immersion en français aux non-francophones »
63. « Promouvoir l'affichage en français sur le campus »
« En circulant dans les différents pavillons du campus, j'ai remarqué que parfois, de petites affichettes annonçant des conférences, colloques, soutenances de thèse ou autres, étaient rédigées uniquement en langue anglaise. Évidemment, pour un colloque où l'Université accueille des participants internationaux, l'affichage anglais et français de l'événement me semble tout naturel. […] Il me semble qu'il serait souhaitable que tous les documents affichés sur le campus prennent un visage français. »
Emmanuel Dor (UdeM), Montréal, Canada
64. « Recommander des outils pour le français écrit »
« Je recommande que les professeurs retranchent des points pour les fautes d’orthographe et de grammaire dans leur évaluation des travaux écrits des étudiants des 2e et 3e cycles universitaires. […] [Il y a des] ressources disponibles en ligne à l'Université de Montréal, incluant le logiciel Antidote installé sur les ordinateurs des bibliothèques. »
Denis Bégin (UdeM), Montréal, Canada
65. « Organiser des débats publics entre étudiants »
« Chaque semaine, le Bureau de valorisation de la langue française et de la Francophonie organise et modère un débat public entre des étudiants de l'UdeM. Le thème du débat porte sur une question d'actualité de la semaine précédente. Deux classes de même niveau sont tirées au sort pour participer au débat. […] [Ce dernier] est supervisé par un jury qui désigne l'équipe vainqueure. »
Appolinaire Taylor Sonwa, Bafang, Cameroun
66. « Proposer un minidictionnaire québécois-français »
« On devrait offrir une sorte de petit dictionnaire québécois-français amusant pour les étudiants francophones ou non qui viennent d’autres pays. […] Même si les francophones comprennent très bien les Québécois dans l’ensemble, de nombreuses variantes et faux amis existent. […] Ceci pourrait être décliné sur le campus avec des petits autocollants ou une signalisation amusants sur des objets utilisés par les étudiants au quotidien : banc/siège ; cabaret/plateau ; tuque/bonnet ; tablette/bloc-note ; cartable/classeur... »
Julie Duval (UdeM), Montréal, Canada